L’ONU salue l’accord de cessez-le-feu entre la RDC et le Rwanda

L’Organisation des Nations Unies (ONU) a salué, mercredi 31 juillet, l’annonce faite la veille, par l’Angola relative à un cessez-le-feu convenu entre les gouvernements de la République démocratique du Congo (RDC) et du Rwanda et devant entrer en vigueur à partir du 4 août prochain.

Cette annonce a été faite à l’issue d’une rencontre, la deuxième du genre, à mettre autour de la même table les ministres des Affaires étrangères des deux pays à Luanda, la capitale de l’Angola, sous la médiation du Président angolais, João Lourenço.

L’ONU dit espérer que ce cessez-le-feu contribuera à une « désescalade des tensions » dans la partie Est de la RDC où un conflit oppose l’armée congolaise et la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), appuyée par le Rwanda, particulièrement dans la province du Nord-Kivu.

«Nous espérons que cet accord contribuera à créer les conditions d’une désescalade des tensions entre la République démocratique du Congo et le Rwanda et permettra le retour en toute sécurité des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays dans leurs foyers », a déclaré le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, lors de son point de presse quotidien mercredi à New York.

« Nous réitérons notre soutien à ces efforts, menés par le Président angolais, à travers le processus de Luanda, et nous encourageons les deux parties à respecter leur engagement en faveur du rétablissement de la paix et de la stabilité en RDC », a-t-il poursuivi.

Dujarric a assuré aussi que la Mission de maintien de la paix en RDC (MONUSCO) « a exprimé sa disponibilité à soutenir » le mécanisme de vérification ad-hoc pour surveiller le cessez-le-feu.

Des pays comme la France et la Belgique ont aussi salué ce cessez-le-feu qui intervient à la suite d’une trêve humanitaire qui n’a été que partiellement respectée.

Instaurée le 9 juillet dernier pour deux semaines, puis prolongée jusqu’au 3 août, cette trêve engageait les belligérants à faire taire leurs armes et à fournir au personnel humanitaire un accès sans entraves aux populations vulnérables.