L’épidémie de la variole du singe, connue sous l’abréviation MPX, continue de se propager sur le continent africain. Après la Côte d’Ivoire quelques heures plus tôt, le gouvernement du Kenya a confirmé ce 31 juillet, la détection du 1er cas du MPX sur son territoire, promettant de contrecarrer rapidement, ce nouveau défi sanitaire.
Selon des précisions des autorités sanitaires du pays, le premier cas de la variole du singe a été découvert à Taita Taveta au sud-est de Nairobi, la capitale. Cette localité constitue le point de passage unique reliant le Kenya, l’Ouganda et le Rwanda par la voie terrestre.
«Il est conseillé aux Kényans de respecter les mesures de santé publique pour se protéger et protéger leur famille et leur communauté contre la propagation de cette maladie», a conseillé le secrétaire principale du ministère kenyan de la Santé, Mary Muthoni Muriuki).
Ce Département appelle ses populations à la vigilance face à cette nouvelle maladie, au regard du risque élevé de «transmission intra-régionale de cette pathologie, en raison des forts mouvements de population entre le Kenya et les autres pays d’Afrique de l’Est».
Des précisions sanitaires de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) renseignent que le MPX est une maladie endémique des régions boisées d’Afrique de l’Est, Centrale et de l’Ouest. Elle est passée à l’étape d’une «épidémie multinationale déclarée en mai 2022 et qui se poursuit toujours, après un pic en août 2022, et un autre entre juin et novembre 2023».