Les autorités sanitaires de la Côte d’Ivoire, première puissance économique dans l’UEMOA (Afrique de l’ouest) ont livré ce jeudi 1er août de nouveaux chiffres sur la progression des cas de la variole du singe dans ce pas ouest-africain.
Désormais, les cas détectés en Côte d’Ivoire s’élèvent à six cas de variole du singe, dont quatre cas confirmés non mortels signalés à Yopougon, a annoncé le Directeur général de l’Institut National d’Hygiène Publique, Kouadio Daniel Ekra.
Le 30 juillet dernier, le ministère ivoirien de la Santé avait déjà révélé la détection d’un cas à Tabou au Sud-ouest du pays à 480 km d’Abidjan et un autre dans la commune de Koumassi, à Abidjan. Tous ces cas détectés «ont été pris en charge et l’évolution clinique est favorable», a rassuré Daniel Ekra à ce sujet.
Maladie infectieuse virale transmise par contact avec le sang ou les fluides corporels de personnes ou d’animaux infectés, le mpox ou variole du singe découverte pour la première fois en 1970 en République démocratique du Congo (RDC) réapparaît ces derniers mois dans plusieurs pays africains appartenant à divers ensembles régionaux.
La maladie se manifeste, selon des experts de l’OMS, par des symptômes tels que la fièvre, les céphalées, les douleurs musculaires et dorsales, une fatigue intense et des ganglions, dans un premier temps. Puis par l’apparition de boutons sous forme de papules, de vésicules ou de pustules.
Le gouvernement ivoirien assure avoir réactivé son Centre des Opérations d’urgence de Santé Publique, et procédé au renforcement de la surveillance épidémiologique dans tous les établissements sanitaires du pays «pour la détection précoce des cas suspects, le suivi des contacts et la prise en charge gratuite des malades».