La Finlande considère le Plan marocain d’autonomie comme « une bonne base pour une solution » au différend régional autour du Sahara marocain.
Cette position a été exprimée dans le Communiqué Conjoint, publié, ce mardi 6 août à Helsinki, à l’issue de la rencontre entre la ministre finlandaise des Affaires étrangères, Mme Elina Valtonen et son homologue marocain, Nasser Bourita, actuellement en visite en Finlande.
« La Finlande considère le plan d’autonomie présenté en 2007 comme une contribution sérieuse et crédible au processus politique mené par l’ONU et comme une bonne base pour une solution agréée par les parties », précise le communiqué, réitérant le soutien de la Finlande au «processus politique visant à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable».
Dans leur communiqué conjoint, les deux ministres ont également exprimé leur position commune quant au rôle exclusif des Nations Unies dans le processus politique, réaffirmant leur soutien aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et l’appui de leurs pays respectifs aux efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies, visant à faire avancer ce processus.
La nouvelle position de la Finlande qui se contentait par le passé de soutenir le processus de règlement onusien, s’inscrit dans la dynamique croissante de soutien international à la souveraineté du Maroc sur son Sahara et au Plan d’autonomie, sous souveraineté marocaine, portée par de nombreux pays, sous l’Impulsion du Roi Mohammed VI.
La Finlande est désormais le premier pays nordique à soutenir officiellement le plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 à l’ONU comme unique solution pour le règlement définitif du litige territorial autour de son Sahara occidental.
Cette nouvelle position intervient également, une semaine seulement après le soutien officiel de la France à la souveraineté du Maroc sur son Sahara, lequel soutien a été formulé par le président Emmanuel Macron au grand dam des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume chérifien et à leur tête le régime algérien et les mercenaires du front Polisario.