Le président sénégalais Diomaye Faye donne ses directives dans le secteur de la santé

Le chef d’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye a abordé, mercredi lors d’un Conseil des ministres, la question de l’accélération du processus de transformation du système sanitaire national.

Il a rappelé à ce titre, que le pays fait face à une demande sociale de premier ordre des populations qui réclament, avec insistance, l’amélioration de la gouvernance sanitaire dans tous ses aspects, indique un communiqué publié à l’issue des travaux du Conseil.

Mettant en avant le fait que la santé est un secteur prioritaire de l’action de l’Etat, le président Diomaye a invité le ministre de la Santé et de l’Action sociale à veiller en permanence à l’accès des populations à des soins essentiels de qualité dans une dynamique de promotion de la prévention sanitaire et de renforcement continu de la surveillance épidémiologique.

Il a aussi demandé l’évaluation prospective de la réforme hospitalière de 1998, l’actualisation de la carte sanitaire et la maitrise de l’agenda des réalisations de nouveaux projets d’hôpitaux et d’établissements de santé selon les différents niveaux de la pyramide sanitaire.

Le Chef de l’Etat sénégalais a d’autre part, prôné la digitalisation intégrale des services de santé et de l’information sanitaire, le contrôle des activités des établissements privés de santé, l’amélioration de la prise en charge de la santé communautaire et la stabilité sociale à la faveur d’un dialogue social responsable avec les syndicats du secteur de la santé.

Par ailleurs, Diomaye a souligné la nécessité de la généralisation du management de la qualité dans les établissements de santé, particulièrement la certification de la qualité des soins prodigués dans les Services d’Accueil et d’Urgence (SAU), mais également la régulation soutenue des activités relatives à la pharmacie et au médicament.

Dans ce cadre, il a appelé le Gouvernement à renforcer la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA) et de repositionner l’entité publique dans la mise en œuvre de la stratégie de souveraineté pharmaceutique.

A l’endroit du Premier ministre et des ministres concernés, le président Diomaye a réclamé la mise en place d’un financement participatif et innovant du système de la santé, avec une refonte globale de l’actuelle politique de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU) qui amplifie la dette hospitalière et menace la stabilité et la viabilité du système sanitaire national.