L’Union européenne (UE) s’est associée ce mercredi 28 août aux multiples réactions de compassion émanant de l’Occident depuis plusieurs jours en guise de solidarité envers le peuple burkinabè, suite aux violentes tueries survenues le 24 août dernier dans la localité de Barsalogho relavant de la région de Kaya, située au Centre-nord du Burkina Faso.
«L’Union européenne condamne avec la plus grande fermeté l’attaque terroriste menée par le JNIM le 24 août dernier à Barsalogho. Cette nouvelle attaque de grande ampleur a fait des centaines de victimes, principalement civiles», a condamné fermement le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell.
Les 27 Etats membres de l’UE expriment leur «solidarité envers le Burkina Faso et présentent leurs condoléances aux familles des victimes et leurs vœux de prompt rétablissement aux blessés », a indiqué Josep Borrell, ajoutant que «l’UE fait part de sa vive inquiétude face à la dégradation de la situation sécuritaire au Burkina Faso pour encourager «tous les efforts visant à contrer ces cycles de violence et prévenir toute escalade et la lutte contre le terrorisme au Sahel ne peut faiblir».
En dehors de l’UE, les Etats-Unis et l’Organisation des Nations Unies (ONU) ont aussi apporté leur soutien moral au Faso en ces circonstances douloureuses.
Selon divers recoupements, le drame de Barsalogho a provoqué la mort de plus de 200 personnes dont des femmes et des enfants. Les autorités de transition au Burkina Faso ne communiquent plus depuis près d’un an, sur les circonstances et les dégâts de ces types de pertes humaines dues aux attaques de groupes terroristes.
Le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres a lui aussi «condamné l’attaque terroriste» du 24 août dernier à Barsalogho et présenté des condoléances aux familles des victimes et sa solidarité avec le peuple et le gouvernement burkinabè.
Pour sa part, la Coordinatrice humanitaire des Nations Unies au Burkina Faso, Carol Flore-Smereczniak a exprimé ce mercredi, «sa profonde tristesse face à l’immense perte en vies humaines, dont celle de deux travailleurs humanitaires».
L’Ambassade des Etats-Unis à Ouagadougou a également présenté mardi dernier «ses condoléances aux familles des victimes de ce qu’elle qualifie d’attentat terroriste».
Pari ailleurs, un Collectif dénommé «Justice pour Barsalogho» a dénoncé vivement le manque de réaction rapide de l’Armée du Faso quand l’attaque de la localité a débuté le 24 août dernier. Quatre ministres du Faso et le chef d’Etat-major des Armées burkinabè ont été envoyés sur place après cette tuerie.