Dans le cadre d’une réunion ministérielle stratégique des Pays les moins avancés (PMA) ouverte le lundi 26 août à Lilongwe, la capitale du Malawi, ces Etats considérés comme les plus pauvres et vulnérables au changement climatique ont lancé un vibrant appel pour l’harmonisation et l’unification de leur position et de leurs actions lors du prochain sommet mondial sur le climat en Azerbaïdjan.
Organisée sous le thème : «Unis pour 1,5°C -Une action climatique alignée et un avenir résilient-», cette grand-messe qui rassemble les délégations de 45 PMA s’achève ce mercredi 28 août.
Dans leur appel, les participants précisent que parvenir à l’unicité d’action tous les PMA sont appelés «à s’exprimer d’une voix unifiée lors de la 29ème Conférence mondiale sur le changement climatique (COP-24) prévue en novembre prochain à Bakou, en Azerbaïdjan, dans le but d’obtenir plus de soutien face aux retombées du changement climatique auxquelles ils sont confrontés», dont ils ne sont pas ou peu responsables, a annoncé Yusuf Mkungula, Secrétaire principal des Ressources naturelles et du Changement climatique du Malawi et porte-parole des PMA.
«Parler d’une voix unifiée et présenter une position commune lors de la 29ème session de la COP, aideraient les PMA à faire pression pour obtenir des financements renforcés, prévisibles et accessibles, ce qui permettra de mettre en œuvre des programmes d’adaptation et d’atténuation, et de faire face aux pertes et dommages causés par le changement climatique», a défendu vigoureusement cet le responsable malawite.
Les PMA qui comptent essentiellement des Etats africains, font remarquer en outre, que leur position commune en novembre 2024, constituera un grand tournant dans la justice climatique défendue depuis plus d’une décennie par les pays du Sud face aux géants financiers du Nord qui sont à l’origine de la pollution de la planète terre.
A Lilongwe, ces pays du Sud ont donc insisté sur le fait que leur unité d’action jouera «un rôle crucial dans les négociations et l’élaboration des politiques internationales qui aideront à atténuer l’impact du changement climatique sur les PMA».