Les Gabonais célèbrent ce vendredi 30 août à Libreville, la capitale du Gabon, la première édition de la «Journée nationale de la libération» instituée par le Comité pour la Transition et la restauration des institutions (CTRI) qui tient le pouvoir dans ce pays.
A l’occasion de cette «Journée nationale de la libération» le peuple gabonais célèbre la «liberté retrouvée» après près de 55 ans de gouvernance successive de la famille Bongo Ondimba à la tête du pays, de père en fils. Cet événement sera célébré dans «l’ensemble des 9 provinces du pays, et se fera de manière rotative les années à venir», a précisé le CTRI.
Dans la nuit du 29 au 30 août 2023, les Gabonais avaient assisté au renversement du pouvoir d’Ali Bongo Ondimba par une la garde présidentielle qui dénonçait les «conditions dans lesquelles a été organisée la présidentielle 2023», ainsi qu’une kyrielle de malversations imputables à l’entourage direct de l’ex-Président Ali Bongo.
A la veille de la célébration de ladite «Journée nationale de la libération», le Président Brice Clotaire Oligui Nguema a adressé à la Nation un discours axé sur «l’espérance suscitée par le coup de la libération du 30 août 2023», mettant en avant les acquis socio-politiques recensés dans le pays depuis cette date, quand le CTRI «a décidé de mettre le pays en chantier dans ses 9 Provinces, en débloquant 63 milliards de fcfa» pour financer les projets retenus.
12 mois après l’arrivée au pouvoir de Brice Clotaire Oligui Nguema, les avis sont tranchés au sein de la population gabonaise autour des effets perceptibles de la Transition au Gabon, même si de façon quasi-unanime, les habitants de ce pays d’Afrique centrale, concèdent «qu’il fallait tourner la page des Bongo pour se projeter vers une nouvelle ère prospère de développement dans cet Etat riche de se mines, de son bois, de ses forêts et de ses terres» agricoles.