Les Nations unies continuent de militer pour une action mondiale devant mettre fin au racisme contre les personnes d’ascendance africaine, selon les informations rapportées, samedi 31 août, par le service d’information de l’ONU.

Alors que l’ONU avait proclamé la période 2015-2024 comme la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine, devant permettre de traiter des questions de reconnaissance, de justice et de développement, le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres a appelé les Etats membres à proclamer une deuxième décennie 2025-2034 afin de «contribuer à accélérer les efforts mondiaux en faveur d’un véritable changement».

S’exprimant à l’occasion de la Journée internationale des personnes d’ascendance africaine, le patron de l’ONU a réitéré, dans son message, la nécessité d’une action mondiale pour «vaincre le racisme et la discrimination» envers les personnes concernées, prévenant que «le racisme systémique est répandu et continue de se transformer en de nouvelles formes, notamment dans les nouvelles technologies, où les algorithmes peuvent amplifier la discrimination».

Il a, en outre, invité les gouvernements à mettre en œuvre des politiques et des lois pouvant lutter contre le racisme systémique, et à assurer l’inclusion des personnes ciblées.

De même qu’il a plaidé pour une justice réparatrice en vue de lutter contre les crimes commis contre les esclaves, et pour des efforts mondiaux permettant de construire un monde d’égalité, d’opportunités et de justice pour tous.

À l’approche du Sommet de l’avenir des Nations Unies en septembre 2024 et de la 16e Conférence des Parties à la Convention sur la biodiversité en octobre prochain, des experts nommés par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, soutenant l’initiative de la deuxième Décennie, ont exhorté les Etats membres de saisir ces importantes réunions pour aborder les questions concernant les personnes d’ascendance africaine.

« Le moment est venu d’agir de manière décisive (…) Saisissons ces opportunités qui peuvent entraîner un changement significatif pour les personnes d’ascendance africaine et l’ensemble de l’humanité », ont-ils déclaré.