Les pantins du Polisario sont désormais des personæ non gratæ aux forums de partenariat avec l’Afrique malgré les pressions infructueuses de la diplomatie algérienne sur les autorités des pays d’accueil qui interdisent la participation à toute entité ou organisation non reconnue par l’ONU. C’est pour cette même raison, que le gouvernement indonésien n’a pas convié le Polisario à la 2ème édition du Forum Indonésie-Afrique, qui se tient le 2 et 3 septembre à Bali.
Dans le dossier du Sahara marocain, l’Indonésie, membre du Comité des 24 de l’ONU, apporte en revanche, son «soutien aux efforts déployés par le Secrétaire général des Nations unies et son Envoyé personnel pour faire avancer le processus politique au Sahara occidental et trouver une solution juste, durable, mutuellement acceptable et réaliste au conflit», d’autant plus, Djakarta ne reconnait pas la pseudo-république sahraouie.
De son côté, le gouvernement chinois a lui aussi donné une suite défavorable à la requête du ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, d’autoriser le Polisario à participer au Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) qui se tient du 4 au 6 septembre à Pékin, au motif que Pékin n’autorise pas la participation d’organisations séparatistes non reconnues par les Nations Unies.
Dernièrement, le stratagème de la diplomatie algérienne d’imposer la présence des pantins du Polisario à de tels forums, a mis à nu à Tokyo, lorsque les diplomates algériens ont infiltré un des pantins du front muni d’un passeport diplomatique et d’un badge de délégué algérien, dans la salle où se tenait une réunion préparatoire du sommet TICAD Afrique-Japon prévu au mois d’août 2025.
Une fois cet acte crapuleux a été dénoncé par la délégation marocaine, des officiels japonais ont blâmé la délégation algérienne pour ce geste mal placé tout en précisant que le gouvernement japonais n’a pas invité les intrus sahraouis, ne reconnait par la pseudo-république sahraouie et n’autorise la participation que les délégations des seuls pays membres de l’ONU.
Les officiels nippons ont ainsi infligé un retentissant camouflet à la diplomatie algérienne qui ne tire à présent, qu’à blanc, après avoir épuisé toutes ses munitions et se contente désormais de recourir à des pratiques et des manœuvres totalement contradictoires avec les us et coutumes de la diplomatie internationale.