Une quarantaine de pays ont réaffirmé, mardi dans une déclaration commune, leur soutien à la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, lors de la 57è session du Conseil des droits de l’Homme (CDH), qui se tient actuellement au Palais des Nations à Genève.
Dans ladite déclaration lue lors du débat général sur le rapport annuel du Haut-Commissaire des Nations-Unies aux droits de l’Homme consacré à la situation des droits humains dans le monde, l’ambassadeur de la République dominicaine, Hector Virgilio Alcántara a réitéré le soutien des 40 Etats membres du CDH, à l’intégrité territoriale du Royaume et leur appui «aux efforts visant à relancer le processus politique onusien exclusivement sur la base du format établi lors des tables rondes de Genève, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, notamment la résolution 2703 adoptée le 30 octobre 2023, qui vise à parvenir à une solution politique, réaliste, pratique et durable à ce différend régional, fondée sur le consensus».
Si l’Algérie refuse de retourner aux tables rondes initiées par l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Horst Köhler, en s’attachant plutôt à des «négociations directes entre le Maroc et le Polisario», le Maroc rejette de manière catégorique cette position et exige en revanche, «la pleine participation de l’Algérie» à ce processus de l’ONU, étant donné qu’elle est partie-prenante dans le conflit autour du Sahara marocain, au même titre que le front Polisario.
L’ambassadeur Hector Virgilio Alcántara a de même, expliqué que «la question du Sahara est un différend politique traité par le Conseil de sécurité, qui a reconnu la prééminence de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc comme une option sérieuse et crédible pour parvenir à une solution politique définitive à ce différend régional».
Par ailleurs, il a salué au passage, l’ouverture d’une trentaine de consulats généraux dans les villes de Dakhla et Laâyoune, qui, a-t-il dit, «constituent un levier pour renforcer la coopération économique et l’investissement, au bénéfice des populations locales ainsi que du développement régional et continental».
L’ambassadeur de la République dominicaine a également, souligné dans cette déclaration au titre du Point 2 de l’ordre du jour de la session du CDH, que «la résolution de ce différend régional contribuera à la réalisation des aspirations légitimes des peuples africains et arabes en matière d’intégration et de développement, un objectif que le Maroc continue de poursuivre en y consacrant des efforts sincères et continus».