La Maison Blanche a annoncé ce mardi 24 septembre à Washington DC, la capitale fédérale des Etats-Unis, un prochain déplacement du Président américain, Joe Biden en Afrique australe.
«Le Président Joseph Biden, se rendra en Allemagne et en Angola, du 10 au 15 octobre (…) Du 13 au 15 octobre, le Président Biden se rendra à Luanda, en Angola, où il rencontrera son homologue angolais, João Lourenço pour discuter d’une collaboration accrue sur nos priorités communes. Notamment le renforcement de nos partenariats économiques qui permettent à nos entreprises de rester compétitives et qui protègent les travailleurs» des deux pays, a détaillé la Maison Blanche dans un communiqué.
Les questions liées à la finance, la sécurité climatique, la transition vers les énergies propres ainsi qu’au renforcement de la paix et de la sécurité régionales seront au cœur des entretiens prévus lors ce voyage présidentiel américain, a précisé la Maison Blanche.
L’Angola fait partie des partenaires prioritaires de Washington au Sud du Sahara depuis le retour des Démocrates à la Maison Blanche en 2020. Ce pays lusophone héberge le projet du Corridor de Lobito, le plus lourd investissement syndiqué, à ce jour, des USA sur le continent africain.
Ce projet vise à bâtir le premier réseau ferroviaire transcontinental à accès ouvert en Afrique. Il part de Lobito et reliera à terme l’océan Atlantique à l’océan Indien, en couvrant deux autres pays en l’occurrence la RDC et la Zambie.
Les dernières développements en date de ce projet seront justement au cœur des échanges entre les Présidents angolais et américain. «Le déplacement du Président américain à Luanda célèbre l’évolution des relations entre les États-Unis et l’Angola, souligne l’engagement continu des États-Unis à l’égard de nos partenaires africains et démontre que la collaboration en vue de relever des défis communs profite aux citoyens des États-Unis, et de l’ensemble du continent africain», a expliqué la diplomatie américaine.
Les dirigeants de l’Angola et des USA qui se sont exprimés hier mardi à la tribune des Nations Unies à New-York, dans le cadre de la 79è AG de l’ONU, ont tous les deux défendu les vertus du multilatéralisme.