Les États-Unis ont réaffirmé à nouveau ce mardi, que l’initiative marocaine d’autonomie constitue une solution «sérieuse, crédible et réaliste» pour le règlement définitif du différend régional artificiel autour du Sahara marocain.
«Les États-Unis continuent de considérer le plan d’autonomie du Maroc comme sérieux, crédible et réaliste», a souligné le porte-parole du Département d’État américain dans un communiqué diffusé à l’issue d’un entretien mardi à Washington, entre le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken et le ministre marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
Les Chefs de diplomatie des deux pays ont réaffirmé à la même occasion, leur «soutien à l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, dans la conduite du processus politique relatif au Sahara, mené sous l’égide des Nations Unies», afin de parvenir «sans plus tarder» à une solution politique durable.
Pour rappel, Nasser Bourita qui assistait à la 79ème Assemblée Générale de l’ONU à New York, a eu le 30 septembre, une entrevue avec l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, au cours de laquelle, la délégation marocaine a exposé au médiateur onusien, la dynamique internationale actuelle impulsée par le Roi Mohammed VI, en soutien à la souveraineté du Royaume sur son Sahara et portée par le soutien d’un nombre croissant de pays pleinement favorables à l’Initiative Marocaine d’Autonomie.
La délégation marocaine a également étalé les quatre fondamentaux de la position du Royaume au sujet de son Sahara, tels que définis par le Roi Mohammed VI à savoir : «Le soutien aux efforts du Secrétaire Général et de son Envoyé Personnel pour une solution politique réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis»; «L’autonomie, sous souveraineté marocaine, comme seule et unique solution à ce différend régional»; «Les tables-rondes avec la participation de toutes les parties, notamment l’Algérie, comme seul cadre de ce processus, et ce conformément à la résolution 2703 du Conseil de Sécurité, du 30 octobre 2023»; et quatrièmement «Le respect scrupuleux du cessez-le-feu par les autres parties comme préalable à la poursuite du processus politique».