La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) et le Centre de promotion et d’investissement en Côte d’Ivoire (CEPICI) ont signé mardi un protocole, permettant aux deux institutions de mutualiser leurs efforts dans l’optique de booster le secteur privé ivoirien.
La BRVM et le CEPICI ont constaté que trois facteurs constituent des freins au financement et au développement de ce secteur. « L’environnement institutionnel du pays, le degré de développement du secteur financier en dehors du périmètre bancaire et la situation des entreprises dans leur mode de gouvernance et de gestion », sont ces facteurs a expliqué Edoh Kossi Amenounve, Directeur général de la BRVM.
La problématique du développement du secteur privé est cruciale pour nos pays dans un monde globalisé et de plus en plus compétitif, a-t-il fait remarquer avant de souligner que le recours à des sources de financement alternatives s’avère « primordial et un enjeu mondial ».
La grande problématique qui se pose pour le secteur privé, est le financement. « C’est une bouée de sauvetage », a renchéri Emmanuel Esmel Essis, Directeur général du CEPICI. Il a indiqué que la Bourse régionale des valeurs mobilières avait besoin d’un « fort vivier de sociétés à responsabilité limité (SARL) régulièrement créées par le CEPICI en tant que guichet unique».
Sixième dans le classement des bourses africaines, la Bourse régionale des valeurs mobilières a pour objectif la mobilisation des ressources nécessaires au financement de la production et de l’investissement dans l’UEMOA.
Le CEPICI, lui, assure diverses missions par son Guichet unique de l’Investisseur, notamment la facilitation des formalités administratives relatives à la création, à l’exploitation, à la transmission ou à l’extension des entreprises.