L’OIM continue d’encadrer les efforts de rapatriements volontaires hors de la Libye malgré l’instabilité sécuritaire

L’OIM (Organisation internationale pour les migrations) a dressé ce 02 octobre le bilan des rapatriements volontaires qu’elle a déjà coordonnés pour le compte de l’année 2024, de la Libye vers d’autres pays étrangers.

L’institution spécialisée des Nations Unies a révélé le chiffre de «11.000 migrants illégaux volontairement rapatriés de Libye vers leur pays d’origine depuis le début de cette année 2024, avec le soutien de son VHR (Programme d’aide au retour humanitaire volontaire)».

Ce 30 septembre 2024, les services onusiens ont rapporté que «144 migrants sont rentrés volontairement dans leur pays, au Bangladesh, grâce à un vol facilité par l’OIM». Ce groupe de voyageurs «recevra un soutien à la réintégration pour aider ses membres à se reconstruire sur place à Dhaka (capitale du Bangladesh)», a expliqué l’OIM. Un accompagnement pareil a déjà été réservé aux ressortissants de plusieurs pays africains coincés depuis des mois voire des années en Libye, dans le cadre leur projet périlleux d’émigration illicite vers l’Occident via la Méditerranée.

Le VHR est un élément essentiel de la mission de l’OIM «visant à garantir des retours sûrs, humains et dignes, en offrant un soutien essentiel aux migrants qui souhaitent rentrer chez eux», a spécifié un communiqué de l’OIM sur ses canaux digitaux ce 02 octobre 2024 pour expliquer ce programme.

Instable depuis le 20 octobre 2011 suite à l’assassinat de son leader Mouammar Kadhafi, la gouvernance de la Libye est tiraillée entre deux Gouvernements rivaux à l’Ouest et à l’Est. Une donne qui entretient l’instabilité, terreau fertile aux passeurs de migrants.