L’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) regroupe dorénavant sur les cinq continents 93 Etats et Gouvernements dont le Ghana (ex-colonie britannique d’Afrique de l’ouest).
Le statut de l’ex Gold Coast devenu Ghana a évolué au terme de la tenue du XIXè Sommet de l’OIF. Il était jusqu’à présent «membre associé» de l’organisation ayant son siège à Paris (France). Cette grand-messe a fait passer au total la composition de l’OIF «à 56 Etats et Gouvernements membres, 5 membres associés et 32 observateurs».
Plus grande ex-colonie lusophone d’Afrique, l’Angola a aussi acquis le «statut d’observateur au sein de l’OIF» à l’issue de la réunion de la plus grande instance plénière de la Francophonie. Louise Mushikiwabo (SG de la Francophonie) a justifié cette demande de l’Etat angolais par son positionnement géographique qui l’amène à coopérer le plus clair du temps avec des pays francophones d’Afrique centrale et occidentale.
«Plusieurs États et Gouvernements ont soumis des demandes d’adhésion ou de modification de leur statut à l’occasion de ce 19è Sommet. Parmi les nouveaux observateurs figurent l’Angola, le Chili, la Nouvelle-Écosse (Canada), la Polynésie française (France) et la Sarre. De plus, des pays comme Chypre et le Ghana ont vu leur statut évoluer pour devenir membres de plein droit, témoignant de l’attractivité croissante de l’OIF», a expliqué le Secrétariat général de la Francophonie.
«Créer, innover et entreprendre en français» a été le thème central de ce XIXè Sommet de la Francophonie. Il s’est focalisé sur trois enjeux essentiels dont la «question de l’emploi des jeunes, avec la volonté de créer des solutions concrètes tant au sein de l’OIF que dans les États membres pour offrir à la jeunesse des opportunités d’insertion professionnelle en langue française».