L’Assemblée générale des Nations unies a procédé, mercredi 9 octobre, à l’élection de 18 des 47 membres du Conseil des droits de l’homme (CDH), pour une période de trois ans, dont 5 issus du continent africains.
Il s’agit du Bénin (181 voix sur 190), de la Gambie (181), du Kenya (181), de la République démocratique du Congo (172) et de l’Ethiopie (171).
Le Bénin et la Gambie ont été réélus pour un deuxième mandat de trois ans, tandis que la RDC a fait son retour dans ce Conseil après y avoir été élue en 2017. Ce dernier pays d’Afrique centrale fait l’objet de critiques en matière des droits de l’homme de la part d’ONG et d’observateurs locaux qui pointent, entre autres, du doigt des arrestations arbitraires des opposants.
Son élection a, cette fois-ci, soulevé de vives réactions parmi des Congolais. Toutefois, pour Kinshasa, ce retour au Conseil devrait permettre aux autorités d’améliorer la situation des droits humains sur le territoire national.
Les cinq pays élus rejoindront, à partir du 1er janvier 2025, d’autres Etats du continent comme l’Afrique du Sud, le Burundi, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Malawi, les Maldives, le Maroc, ou encore le Soudan.