L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a décerné, cette année, le Prix Nansen du HCR pour les réfugiés à cinq femmes, dont originaires d’Afrique, notamment la Burkinabè Maimouna Ba et la Soudanaise Nada Fadol, des lauréates régionales respectivement d’« Afrique » et de « Moyen-Orient et Afrique du Nord ».
Maimouna Ba est une activiste qui a aidé plus de 100 enfants déplacés à retourner à l’école et mis plus de 400 femmes déplacées sur la voie de l’indépendance financière, selon un communiqué publié mercredi par l’agence onusienne.
De son côté, Nada Fadol, une réfugiée, a mobilisé une assistance essentielle pour des centaines de familles réfugiées fuyant en Égypte, en quête de sécurité.
La même source a informé que la remise des distinctions aura lieu le 14 octobre à Genève, lors d’une cérémonie qui sera animée par l’actrice sud-africaine Nomzamo Mbatha. Le travail abattu par des lauréates sera présenté à cette occasion.
La distinction Nansen pour les réfugiés du HCR rend hommage à des personnes, des groupes et des organisations dont l’action va bien au-delà de leurs obligations professionnelles pour protéger les réfugiés, les déplacés et les apatrides. Le prix doit son nom à l’explorateur, scientifique, diplomate et humanitaire norvégien Fridtjof Nansen.
Les trois autres femmes honorées cette année sont Sœur Rosita Milesi (lauréate mondiale), une religieuse brésilienne, juriste et travailleuse sociale ; Jin Davod (lauréate Europe), une entrepreneuse sociale ; et Deepti Gurung (lauréate Asie-Pacifique).