Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye a déclaré lundi à la cérémonie d’ouverture des Etats Généraux du Transport Public à Diamniadio, que «le transport public constitue le poumon du développement et le fil conducteur de l’intégration», assurant que « les accidents de la route ne sont pas une fatalité».
Dans son discours qui a touché plusieurs aspects liés au domaine du transport public, le chef de l’Etat sénégalais a affirmé que « l’insécurité routière et son impact socioéconomique comme la question cruciale de la régulation du transport public, est une priorité de première ordre pour nos gouvernements».
Évoquant la question des accidents de la route qui continuent de faire encore de nombreuses victimes, il a indiqué que l’observation des faits permet d’affirmer avec force, que ces accidents «ne sont pas une fatalité si nous acceptons tous de faire notre introspection».
Ce qui se produit sur les routes «n’est pas une conséquence inéluctable. C’est souvent le résultat de comportements humains inadéquats et de manquements à des règles de sécurité élémentaires», a-t-il ajouté, soulignant qu’«il est impératif que chacun, en particulier les acteurs sociaux professionnels de transport publics routiers, s’engagent déjà dans une introspection sincères et une prise de conscience en toute responsabilité ».
«Nous ne devrions pas faire les choses comme avant si nous voulons bâtir ensemble un système durable pour nos transports publics» a suggéré le président Faye, tout en insistant sur l’importance d’un dialogue inclusif pour moderniser les infrastructures et bâtir un système de transport public plus sécurisé, résilient et efficace, intégrant les nouvelles technologies.
Selon les autorités, les Etats Généraux du Transport Public qui prendront fin le 25 octobre prochain, visent à établir une feuille de route claire pour relever les défis de l’insécurité routière, des embouteillages persistants et du manque d’infrastructures ; et de renforcer la compétitivité économique du pays à travers des solutions durables, telles que le développement du chemin de fer et des corridors ouest-africains.