La présidence sud-africaine du G20 sera axée sur la solidarité, l’égalité et le développement durable

Alors que l’Afrique du Sud se prépare à pendre l’année prochaine, la présidence tournante du G20, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a indiqué, mercredi, que son pays assumera cette tâche sous le thème «Solidarité, égalité et développement durable».

« Nous chercherons à mobiliser les pays du monde entier pour qu’ils prennent des mesures concrètes afin de résoudre les défis mondiaux tout en renforçant la coopération internationale au sein d’un système fondé sur des règles », a déclaré le président sud-africain dans une intervention au XVIe Sommet des chefs d’Etat des BRICS qui se tient du 22 au 24 octobre à Kazan en Russie.

S’attardant sur cette thématique choisie par son pays, Ramaphosa a indiqué que « par la solidarité, nous cherchons à promouvoir un effort unifié et un soutien mutuel entre les nations », et « en faisant progresser l’égalité, nous cherchons à garantir un traitement équitable, des opportunités et des progrès pour tous les individus et toutes les nations» de la planète.

Concernant le développement durable, il consiste, selon lui, « à répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs».

Le dirigeant sud-africain a profité de cette occasion pour critiquer le Conseil de sécurité de l’ONU en soulignant que «nous constatons, à travers de nombreux conflits qui font rage dans le monde, que le Conseil de sécurité des Nations Unies n’a pas rempli son mandat de maintien de la paix et de la sécurité internationales. Il ne représente pas les intérêts de la communauté internationale et n’a donc pas les moyens de donner effet au désir mondial de paix», pointant particulièrement du doigt la situation critique persistante du peuple palestinien et les populations civiles de la bande gaza que l’armée sioniste bombarde depuis le 7 octobre 2023.

A l’opposé, Ramaphosa s’est félicité des BRICS qui réunissent désormais neuf pays. «Tout comme les BRICS ont un rôle essentiel à jouer dans la construction d’un nouvel ordre mondial multipolaire, ils doivent également faire entendre leur voix pour faire avancer le changement», a-t-il fait savoir.