L’édition 2024 des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale (BM) et du Fonds Monétaire International (FMI) qui a pris fin le samedi 26 octobre à Washington DC (USA) aura permis à la Commission de l’UEMOA conduite par son président, Abdoulaye Diop, d’y exposer les priorités de sa coopération avec les institutions de Bretton Woods.
Le vice-président Afrique de l’Ouest et Centrale du Groupe de la Banque mondiale, Ousmane Diagana et Abdoulaye Diop ont passé en revue, en présence de leurs équipes respectives au siège du Département Afrique de la Banque mondiale sur Pennsylvania Avenue, à Washington DC, les points essentiels de leur partenariat.
Ils ont aussi discuté du sujet transversal de ces Assemblées annuelles de la BM et du FMI 2024 qui a été «la transformation du Groupe de la Banque mondiale en vue d’accroître son impact pour un soutien accru à l’action climatique, au développement durable et aux économies des pays fragiles et à faible revenu».
Ousmane Diagana a salué sans ambage, «la qualité de la coopération du Groupe de la Banque mondiale avec l’UEMOA et ses Etats membres». Il a apprécié dans le même sens «l’importance des institutions régionales comme l’UEMOA pour une stabilité macroéconomique essentielle dans la mise en œuvre des réformes et des projets soutenus» par les institutions de Bretton Woods.
Les deux délégations se sont appesanties singulièrement sur les résultats probants du Projet Régional pour le Financement du Logement Abordable dans l’Espace UEMOA clôturé le 30 juin 2024. Ce projet constitue à leurs yeux, un réel motif de satisfaction et encourage la Banque mondiale à élargir cette expérience dans l’habitat à d’autres zones économiques sur le continent africain.
Abdoulaye Diop a rappelé lors de cette rencontre de travail «la persistance de la crise sécuritaire» dans l’espace UEMOA, une donne scabreuse qui n’empêche pas la réalisation de progrès macroéconomiques.
Le haut fonctionnaire sénégalais a ainsi assuré que «les économies de l’UEMOA restent résilientes en dépit de ce contexte difficile, avec un taux de croissance de 5,3% en 2023 », précisant que «le taux de croissance attendu en 2024 devrait dépasser 6 %».