L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) ont décidé de joindre leurs efforts pour renforcer la sécurité humaine des femmes et des jeunes vulnérables affectés par les menaces sécuritaires au Mali et les impacts négatifs du changement climatique dans la région de Tombouctou, indique un communiqué publié jeudi sur le site de l’UNESCO.
L’initiative des deux agences onusiennes cible majoritairement les personnes déplacées, les rapatriés et les populations d’accueil, en particulier les femmes et les filles, en facilitant leur insertion socio-professionnelle et en contribuant à alléger leurs souffrances dues aux conflits ; une manière de renforcer les acquis du Gouvernement malien en matière d’appui aux personnes victimes de l’insécurité à travers le renforcement de la résilience des communautés et la création d’activités génératrices de revenus.
L’UNESCO et l’UNHCR estiment que les filles sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique, surtout dans des régions comme Tombouctou où les crises sécuritaires exacerbent les défis existants. Aussi, les impacts environnementaux, tels que la désertification et les pénuries d’eau, y aggravent les conditions de vie en limitant l’accès à l’éducation et en augmentant les risques de mariages précoces et des actes de violence.
Dans le cadre de leur projet, l’UNESCO et l’UNHCR affirment avoir effectué une mission, du 30 septembre au 09 octobre dans la région de Tombouctou, afin de faciliter la prise de contact avec les autorités locales et et les acteurs politiques.
En effet, les deux organisations soutiennent que, pour la réussite du projet, il est crucial d’impliquer, dans la planification détaillée, des acteurs locaux du projet pour définir les stratégies efficaces d’identification des bénéficiaires, en tenant compte des contraintes actuelles et locales ; sachant que les ONG locales, AMSS et Stop Sahel, sont chargées de la mise en œuvre des activités au profit des bénéficiaires sous la coordination de l’UNESCO et de l’UNHCR.
Le projet, qui milite aussi pour la prévention des crises grâce à des solutions adaptées aux différents contextes et à des partenariats, est soutenu par le Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour la sécurité humaine et financé par le Japan Speaker Bureau Programme.