La Banque mondiale a approuvé ce mardi 5 novembre, un financement de 635,5 millions d’euros de l’Association internationale de développement (IDA) au profit du Bénin pour soutenir ses efforts visant à renforcer la croissance tirée par le secteur privé, améliorer la collecte des recettes intérieures et accentuer la résilience sociale et climatique, a annoncé le gouvernement béninois dans un communiqué publié sur son site.
La somme déboursée par l’IDA est composé, selon la même source, d’un crédit à l’appui des politiques de développement de 135,5 millions d’euros et d’une garantie de soutien des réformes du Bénin, de 200 millions d’euros, approuvée dans le cadre de l’enveloppe de financement visant à mobiliser 500 millions d’euros de financements commerciaux à long terme.
Le programme s’articule autour de trois piliers. Si le premier vise à rendre opérationnel un nouveau cadre de partenariat public-privé (PPP), le deuxième soutient les réformes appelées à stimuler le recouvrement des recettes intérieures, tandis que le dernier cible les réformes pour renforcer la résilience sociale et climatique.
«Le Bénin s’est engagé dans la transformation structurelle de son économie, ce qui a eu un impact positif sur la croissance ces dernières années» a relevé le responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Bénin, Nestor Coffi estimant que «pour rendre cette croissance plus inclusive et résiliente, le secteur privé devra accroître sa participation dans les secteurs clés de l’économie».
Le responsable de la BM a souligné que « les réformes en cours concernant les partenariats public-privé rendront le pays plus attractif pour les entreprises, et soutiendront le financement de l’action climatique», ajoutant que le nouveau «financement soutiendra également les réformes pour protéger les plus vulnérables, renforcer le contrat social, faciliter l’accès aux services et accroître la résilience aux chocs climatiques».
Le communiqué note que l’opération de la Banque mondiale est dans le droit fil des engagements du Bénin en matière de lutte contre le changement climatique et des objectifs de l’accord de Paris ; et devrait soutenir le programme de développement vert, résilient et inclusif.