Les travaux du prochain Sommet ordinaire de la CEDEAO au centre d’entretiens entre Yusuf Tuggar et Faure Gnassingbé

La Présidence togolaise de la CEDEAO a fait écho ce 06 novembre 2024 d’échanges à Lomé (capitale) entre Faure E. Gnassingbé et Yusuf Maitama Tuggar (ministre nigérian, actuel président du Conseil des ministres de la CEDEAO -Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest-).

La diplomatie togolaise souligne que les échanges entre les deux personnalités ont eu lieu le 05 novembre 2024, et se sont focalisés sur le prochain Sommet ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO d’une part. Et d’autre part sur la situation politique et sécuritaire de la sous-région ouest-africaine.

«Le Président Faure Gnassingbé est l’un des dirigeants de la région qui joue un rôle très crucial dans la médiation en ce qui concerne les pays de l’AES (Alliance des Etats du Sahel). Et son rôle s’est avéré très efficace. Nous consultons toujours le Président togolais pour ses conseils sur l’intégration de la communauté régionale et les défis, spécifiquement la lutte contre le terrorisme», a détaillé Yusuf Maitama Tuggar, à sa sortie d’audience. La Présidence togolaise a précisé par ailleurs que les deux personnalités ont évoqué en outre la coopération bilatérale Lomé-Abuja.

Le Président togolais est co-facilitateur de la CEDEAO auprès des pays de l’AES depuis six mois. La facilitation en chef de la CEDEAO sur ce sujet a été retirée en douce au Togo au profit du Sénégal dirigé depuis mars 2024 par D. D. Faye. Ce dernier a nommé le diplomate Abdoulaye Bathily comme Envoyé spécial. Un émissaire qui s’est déjà déplacé dans deux Etats sahéliens membres de l’AES (Mali et Burkina Faso).

Les pays de cette Alliance ont quitté «avec effet immédiat la CEDEAO fin janvier 2024». Les textes de la CEDEAO prévoient un an pour parachever tout processus de retrait de l’organisation.