Azerbaïdjan-COP 29 : Le 2è Sommet africain sur le climat invite la communauté internationale à miser sur les potentialités de l’Afrique

Le Président togolais, Faure Gnassingbé a présidé mercredi dernier à Bakou en Azerbaïdjan, le 2ème «Sommet africain sur le climat», en marge des travaux de la COP29.

Cette rencontre au sommet marquée par la participation de plusieurs dirigeants d’organisations impliquées dans l’action climatique et de plusieurs officiels africains, s’est donné pour mission de «mettre en avant les positions clés des Etats africains pour renforcer les négociations de l’Afrique à la COP29».

La Déclaration de Nairobi adoptée lors du 1er Sommet africain sur le climat tenu au Kenya, et les diverses politiques nationales promouvant «la nécessité de créer les conditions qui permettent à l’Afrique de bénéficier d’un accès juste et direct aux financements climatiques disponibles» ont de nouveau été mises en valeur à Bakou.

«Il faut nécessairement penser des solutions spécifiquement africaines, des approches sur mesure qui prennent en compte des investissements en infrastructures de base avec un accent sur des structures décentralisées, mais aussi sur les potentiels naturels et les priorités urgentes et fondamentales du développement des nations» dans le continent, a défendu Faure Gnassingbé.

Les organisateurs de ce 2è Sommet africain sur le climat ont par ailleurs convié les décideurs économiques de la planète à tabler un peu plus, sur les potentialités des énergies renouvelables en Afrique, car «il n’y aura pas de transition énergétique mondiale réussie sans l’Afrique».

«L’Afrique n’est pas seulement une région nécessitant du soutien, c’est aussi un leader potentiel de la transition énergétique à l’échelle mondiale», a défendu la présidence togolaise du 2è Sommet africain sur le climat.