Le général de division Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre le jeudi 21 novembre, a formé une nouvelle équipe gouvernementale qui se veut une rupture avec le mode de gouvernance du Chef du précédent Gouvernement, Choguel Kokalla Maïga qui a été limogé la veille.
L’officier Abdoulaye Maïga conserve dans ce nouveau Gouvernement les portefeuilles de l’Administration territoriale, de la Défense et des Anciens combattants.
Les titulaires des ministres de l’Economie et des Finances, des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, des Mines, de la Justice, de l’Education nationale, des Transports et des Infrastructures, de la Santé et du Développement social conservent aussi leurs postes. C’est la charpente essentielle de l’équipe Maïga.
Comme projeté par plusieurs analystes de la situation au Mali, tous les proches de Choguel Kokalla Maïga ont été exclus de la nouvelle formation gouvernementale.
Le Premier ministre sortant se défend d’avoir été «patient pour faire avancer les choses dans le bon sens », en dénonçant « la mission de déstabilisation» dont il a été victime de la part d’anciens alliés de son mouvement, le M5-RFP, et de «certaines institutions de la Transition ou de membres du Gouvernement».
Ministre d’État, Abdoulaye Maïga avait déjà occupé brièvement la Primature quand son prédécesseur était en convalescence. Il est passé en octobre 2024 du grade de colonel à celui de général en même temps qu’Assimi Goïta et les autres militaires auteurs du putsch du 18 août 2020.