Le président de la Transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a réitéré ce lundi 25 novembre, son profond attachement à la mise en œuvre dans le pays, d’une «justice équitable et accessible à tous les Burkinabè».
Il a rappelé ce mantra à Ouagadougou (capitale) à l’occasion de la première rencontre statutaire de l’année 2024 entre le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et la Présidence du Faso. Dans la droite ligne de la série des réformes enclenchées par la Transition qu’il dirige depuis septembre 2022, le Président Traoré a souligné la nécessité de «réformer et de faire fonctionner l’appareil judiciaire» dans le but de répondre davantage aux attentes et espoirs des masses populaires de ce pays sahélien.
«Travaillons à rendre une justice équitable aux Burkinabè, à aller vers une justice réelle qui soit juste vis-à-vis de tous les citoyens; qu’il n’y ait pas de super citoyens et des citoyens de seconde zone», a rappelé le jeune dirigeant devant les premiers responsables du CSM.
Le capitaine Traoré a aussi saisi l’occasion pour inviter le CSM «à plus d’ardeur, de diligence et de transparence dans le traitement des dossiers de tout genre, particulièrement ceux relatifs aux cas de corruption».