Le conseil des ministres togolais a examiné et adopté ce mardi 26 novembre à Lomé, le projet de loi de finances pour l’exercice 2025, qui s’équilibre en ressources et en charges pour un montant de 2.394,2 milliards de francs CFA contre 2.179,1 milliards de F.CFA dans le précédent budget, soit une hausse de 9,9%.
«Elaboré dans un contexte mondial de ralentissement continu de l’économie, et de durcissement des conditions financières, avec leur impact sur les investissements et la dette, sur fond de crises entre la Russie et l’Ukraine et au Moyen-Orient, le projet de budget 2025 demeure tributaire du contexte sécuritaire régional et de la persistance des menaces liées au terrorisme et à l’extrémisme violent», indique un rapport publié à l’issue de la réunion du Conseil des ministres.
Toutefois, en dépit de cette conjoncture marquée par un fléchissement de la croissance et des projections mesurées de reprise dans l’espace CEDEAO et dans la zone UEMOA, pour les autorités togolaises, « l’activité économique sur le plan national est restée dynamique grâce à la bonne exécution des projets et reformes de la Feuille de route gouvernementale, avec une croissance de 6,6% en 2024, qui devrait atteindre 6,8% en 2025 ».
Le gouvernement togolais soutient que le budget de l’Etat poursuit sa dynamique de croissance, avec la priorité accordée au volet social qui représente 49,7% des dépenses budgétaires, contre 48% l’année écoulée.
Les autorités de Lomé continueraient également à mettre l’accent sur la réponse au défi sécuritaire en vue de défendre le territoire national et de protéger les populations.
Le communiqué met aussi en avant la poursuite des réformes pour l’assainissement des finances publiques qui produit déjà des « effets bénéfiques », le gouvernement s’étant fixé pour objectif de réduire le déficit budgétaire à 3% du produit intérieur brut (PIB) en 2025, contre 6,7% en 2023, et une prévision de 5,9% en 2024.