Le Burundi accueillera, du 5 au 6 décembre prochain à Bujumbura, une table-ronde dédiée à la mobilisation des ressources financières nécessaires au déploiement de la Vision «Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060» (Vision 40/60), a annoncé la présidence sur son site officiel.
Cette Vision a été mise en place par le gouvernement, avec l’ambition de faire du Burundi une nation prospère grâce à une augmentation soutenue de la production des biens et services, et des changements structurels conduisant, entre autres, à la satisfaction des besoins fondamentaux du pays.
L’objectif général de la table ronde est de partager la Vision du gouvernement en matière de développement socio-économique du pays, ainsi que les réformes envisagées et en cours, afin de mobiliser les parties prenantes et les ressources financières nécessaires à la mise en œuvre de la Vision.
Cette rencontre permettra de partager les grandes orientations de la Vision, de présenter le Plan National de Développement (PND, 2018-2027) Révisé, de communiquer aux partenaires les réformes importantes en cours et à venir visant à renforcer la croissance économique, la gestion des finances publiques et le développement du capital humain.
Elle vise aussi à recueillir les points de vue et obtenir le soutien des donateurs et des créanciers sur le programme de réformes du gouvernement ; divulguer le calendrier de mise en œuvre du programme; favoriser la manifestation d’engagements par l’annonce des intentions de financement par les différents partenaires ; et renforcer les partenariats entre le gouvernement et les autres parties.
Sont attendus à la table ronde l’ensemble des sources potentielles de financements publics et privés, notamment des partenaires bilatéraux et multilatéraux, des investisseurs privés, des fonds souverains, des fondations et autres.
La table ronde comprendra deux segments, dont le premier dédié aux partenaires bilatéraux et multilatéraux, aura pour but de leur présenter la Vision 40/60 et le PND, les grands défis à relever, le déficit de financement, ainsi que le cadre partenarial de mise en œuvre et de suivi-évaluation.
Le deuxième segment, destiné au secteur privé, consistera à présenter les réformes en cours et envisagées pour l’amélioration du climat des affaires, ainsi que les opportunités d’investissement privé au Burundi, afin de recueillir les annonces de financement des projets prioritaires.