Le Roi du Maroc, Mohammed VI a assigné une nouvelle mission à l’Agence nationale de régulation de l’électricité (ANRE), en relevant le statut de cette instance au rang d’autorité de régulation élargie.
A travers cette feuille de route et la nomination par le Souverain de Zouhair Chorfi à la présidence de l’ANRE lors du Conseil des ministres tenu hier mercredi au palais royal à Rabat, le Maroc ambitionne de se doter d’un cadre institutionnel indépendant, capable de relever les défis liés à la transition énergétique mondiale.
Dans cette optique, le Souverain a donné des orientations stratégiques pour une refont de’ cette institution en vue de la transformer en une Autorité nationale de régulation du secteur de l’énergie.
Cette transformation inclut la révision de la législation en vigueur, l’élargissement des compétences de l’ANRE pour couvrir non seulement l’électricité, mais également toutes les composantes du secteur énergétique : gaz naturel, énergies renouvelables comme l’hydrogène et ses dérivés, ainsi que les domaines de production, de stockage, de transport et de distribution, l’objectif escompté étant d’adapter l’ANRE aux progrès du secteur énergétique au Maroc et de la mettre en conformité avec les standards internationaux les plus avancés.
Grâce à une politique énergétique audacieuse, le Maroc a d’ores et déjà atteint 45 % de son mix électrique provenant des énergies renouvelables en 2024, dépassant ainsi les objectifs fixés pour 2030 et ses futurs projets sont des plus prometteurs.