L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a décidé d’inscrire dans son patrimoine culturel immatériel l’attiéké, un mets traditionnel de la Côte d’Ivoire et le henné, un produit naturel utilisé pour des tatouages symboliques lors d’événements particuliers comme les mariages dans les pays arabes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, dont le Maroc, a-t-on annoncé mercredi, lors de la 19e session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tient à Asuncion, la capitale du Paraguay.
Le henné dont la candidature du henné était portée par 16 pays arabes, fait désormais partie du patrimoine immatériel de l’humanitéde l’Unesco depuis mercredi 4 décembre 2024. La candidature du Parmi eux, le Maroc, où la tradition est toujours très forte et accompagne les étapes importantes de la vie.
D’autre part, le plat ivoirien de l’attiéké qui est fait à base de semoule de manioc fermentée et se consomme avec du poisson ou du poulet, est incontournable dans la gastronomie ivoirienne et occupe une place de choix dans le patrimoine culturel et culinaire du pays. Mais il est aussi adopté dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, voire au-delà.
Son inscription au patrimoine immatériel de l’Unesco est une fierté pour la Côte d’Ivoire qui a déjà réussi à protéger les droits de propriété intellectuelle sur ce plat.
En 2023, «l’attieké des lagunes» avait obtenu son «Indication géographique protégée» (IGP), et en mai dernier l’attieké a été labellisé comme «marque collective» à l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI).