Dans un message adressé aux participants du Symposium international sur « la Justice transitionnelle » qui s’est ouvert ce vendredi 6 décembre à Rabat, le Roi Mohammed VI a mis en lumière le rôle crucial de l’Instance Équité et Réconciliation (IER) dans la consolidation de l’État de droit et la transition démocratique au Maroc. Créée dans une dynamique volontariste, cette instance visait à corriger les violations du passé et à rétablir une réconciliation nationale tout en promouvant une gouvernance basée sur la responsabilité et la reddition des comptes.
Le Souverain a rappelé que l’IER a permis à travers ses recommandations axées sur les politiques publiques, de structurer des réformes profondes, tant constitutionnelles que législatives, favorisant ainsi la création de mécanismes institutionnels pour rompre avec les abus passés et ancrer les principes de l’État de droit, ajoute le message, précisant que cette démarche s’inscrit dans une vision élargie des droits humains, englobant les dimensions politiques, économiques, sociales, culturelles et environnementales.
Le Roi Mohammed VI a souligné son engagement à intégrer la notion de justice spatiale dans les politiques de développement, en visant la réparation des préjudices collectifs et en œuvrant pour réduire les disparités régionales. Cette approche a permis à des zones marginalisées de surmonter leur retard en développement, certaines devenant même des modèles en la matière, a indiqué le Souverain marocain, mettant en avant, les avancées réalisées dans les Provinces du Sud, qui témoignent du succès du modèle de développement marocain. Ces régions, a-t-il assuré, sont désormais attractives pour les investissements grâce à d’importantes infrastructures et projets de grande envergure.
Le Roi du Maroc a également insisté dans son message, sur l’importance d’une gouvernance inclusive et solidaire, en phase avec les idéaux de justice spatiale et de complémentarité entre les régions du Royaume. Ces initiatives, ajoute le message, illustrent une réconciliation avec l’histoire et l’espace, tout en affirmant l’engagement du Maroc en faveur de la dignité et des droits de tous ses citoyens. En somme, l’IER, en tant qu’instrument central de la justice transitionnelle, a conclu le Souverain, a été un levier pour promouvoir la paix sociale, renforcer les institutions démocratiques et ancrer durablement les principes des droits humains au Maroc.