Le Polisario et le régime algérien ont essuyé un cuisant revers au parlement européen (PE) qui vient d’écarter de ses rangs l’intergroupe «Sahara Occidental» à la grande satisfaction de la diplomatie marocaine. Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita est revenu dans une sortie médiatique à Laâyoune, sur cette importante décision de l’une des instances dirigeantes de l’Union Européenne (UE).
«Les grands groupes au Parlement européen ont décidé qu’il n’y a pas d’opportunité pour la création» de cette instance «qui travaillait comme un lobby pour le séparatisme», a-t-il indiqué vendredi 13 décembre lors d’un point de presse tenu conjointement avec son homologue zambien, Mulambo Haimbe, à l’issue de la 1ère session de la Commission mixte de coopération Maroc-Zambie tenue à Laâyoune, chef-lieu du Sahara marocain.
«Ce refus est un signal important de l’hémicycle européen, attestant de l’existence d’un processus et d’une dynamique, initiés par SM le roi Mohammed VI et sur lesquels il a travaillé, et qui portent leurs fruits sur les plans bilatéraux, européens et aux Nations unies», s’est félicité le chef de la diplomatie marocaine.
Lors de ce point presse, Nasser Bourita a également rappelé le soutien international croissant au plan d’autonomie soumis par le Maroc en 2007 à l’ONU, faisant observer qu’en 2024, au moins quatre États européens, à savoir la Slovénie, la Finlande, le Danemark et l’Estonie, ont rejoint les nombreux pays ayant déjà formulé leur soutien officiel à cette initiative en tant que base unique pour le règlement définitif du conflit artificiel autour du Sahara marocain.
Et le ministre marocain de préciser qu’aujourd’hui 20 pays membres de l’Union européenne soutiennent officiellement le plan d’autonomie marocain pour le Sahara qui a également l’appui de plus de 113 pays à l’échelle internationale.
L’intergroupe «Sahara Occidental» qui s’active depuis vingt ans au niveau des instances de l’UE, réunissait certains eurodéputés malveillants qui défendaient corps et âme les revendications chimériques du Polisario en échange de généreuses gratifications du régime algérien et ce, au détriment des intérêts politiques, économiques et géostratégiques du Maroc et de l’Union européenne qui sont unis depuis longtemps, par un accord d’association touchant à divers domaines de leur coopération bilatérale.
Finalement, l’heure a sonné pour l’écartement des rangs du Parlement européen, de l’intergroupe pro-Polisario qui semait la zizanie dans les rapports entre le Maroc et l’Union européenne, sachant que Bruxelles considère le Royaume chérifien comme un allié stratégique.