Dans un communiqué collégial publié ce mercredi 18 décembre à Nairobi, la capitale du Kenya, à l’occasion de la «Journée internationale 2024 des migrants», placée sous le thème : «Honorer les contributions des migrants et respecter leurs droits», plusieurs institutions onusiennes invitent les décideurs du monde au «renforcement de la protection des enfants migrants à travers la région de l’Afrique subsaharienne».
Les institutions onusiennes soulignent dans leur appel, qu’il «est urgent de réagir face au mal, étant donné les menaces croissantes qui pèsent sur la vie et la dignité» de ces enfants migrants.
L’Afrique compte l’un des plus grands nombres d’enfants migrants, ayant été déplacés par les conflits, la pauvreté et les urgences climatiques, ont déclaré l’OIM (Organisation internationale pour les migrations), l’UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’enfance), l’UNHCR (Agence des Nations Unies pour les réfugiés) et Save the Children (organisation caritative mondiale).
Selon un décompte de l’UNICEF, l’Afrique comptait «6,2 millions d’enfants migrants internationaux» à fin 2020. De janvier à octobre 2024, l’OIM rapporte avoir «suivi 28.578 enfants migrants le long de la Route de l’Est (s’étendant de la Corne de l’Afrique à la région du Golfe) dont 36% de filles et 26% d’enfants non accompagnés».
Célébrée le 18 décembre de chaque année, la Journée internationale des migrants met en lumière l’immense contribution des quelque 272 millions de migrants, dont 41 millions de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, ainsi que les défis auxquels ils sont confrontés au quotidien.