A l’approche du scrutin présidentiel du 25 octobre, le président ivoirien, Alassane Ouattara, candidat à sa propre succession, ne fais pas d’économie de mots pour vanter les actifs de son premier mandat et faire des promesses en cas de sa réélection.
Cette fois-ci, le chef de l’Etat fait part de la prolifération des taxes et des impôts en Côte d’Ivoire et contre laquelle il se propose de travailler, pourvu que ses compatriotes lui en donnent l’occasion.
«Je constate pour ma part qu’il y a trop de taxes effectivement et qu’il y a trop de bureaucratie et quelque fois la qualité du service n’est pas celle à laquelle j’aspire pour mon pays», à déclaré Ouattara. «Si je suis réélu, ce que je souhaite, ce serait une priorité pour moi de faire en sorte que nous puissions travailler à la réduction des taxes et des impôts», a-t-il ajouté.
D’après lui, «c’est parce que la base taxable est profonde, trop de gens ne paient pas d’impôt». Il déplore ainsi la perte de ressources au niveau de la douane et des impôts et promet une lutte sévère contre la corruption et la déperdition des ressources afin que la taxation soit plus faible.
Ouattara estime qu’au terme de son premier mandat, la Côte d’Ivoire a retrouvé son rythme normal et est devenu un des pays avec un taux de croissance le plus élevé au sein de la CEDEAO.
Seulement, ses adversaires ne partagent pas ses avis. Certains ont dénoncé son octroi d’un «financement exceptionnel» de 100 millions de FCFA à chacun des candidats à la présidentielle pour faire face aux besoins de leurs campagnes, estimant que cette aide aux adversaires «cache un détournement de deniers publics par le président».
Le parti LIDER qualifie le bilan d’Alassane Ouattara de «beaucoup de bruit pour rien». La corruption, les tensions sociales, les arrestations des opposants, sont autant de maux qui ont caractérisé son mandat.
Concernant la répression des opposants, Amnesty International a appelé la Côte d’Ivoire, dans un communiqué publié lundi, à «mettre fin aux arrestations arbitraires d’opposants» à l’approche de la présidentielle.