L’Etat sénégalais a entamé la procédure de mise en vente des biens de Karim Wade, le fils de l’ex-président sénégalais, Abdoulaye Wade, en application de la décision de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).
La CREI avait condamné Karim Wade, ex-ministre de la Coopération internationale, à 6 ans de prison ferme, au remboursement de 138 milliards de FCFA et au versement à l’Etat de 10 milliards en guise de dommages.
Selon la presse locale, le gouvernement aurait engagé un huissier qui a déjà notifié à Karim le commandement à payer sous huitaine. Ce dernier ne s’étant pas exécuté dans le délai imparti, l’huissier aurait lancé la procédure de mutation et de mise en vente des biens lui appartiennent.
Les biens ciblés par les autorités sont constitués, entre autres, de trois maisons dont une devrait revenir aux domestiques des Wade en guise de cadeau, des véhicules de luxe, ainsi que d’autres biens immobiliers.
Cependant, le dossier de la condamnation de Karim provoque encore des remouds au sein de la population.
Une cinquantaine de villages de la Commune de Ndoulo (Département de Mbacké) a signé une pétition contre la détention de Karim. Une députée, présidente du Conseil départemental de Bambey, Aida Mbodj, serait à l’origine de cette initiative.
En juillet dernier, la députée avait promis au célèbre prisonnier, de ne ménager aucun effort pour obtenir à sa libération.
Selon un ressortissant de Ndoulou, les villages signataires seraient prêts à travailler pour cette libération et pour l’élection de Karim à la présidence du Sénégal.