Pretoria très critique à l’égard d’Israël dans son carnage à Gaza, s’est prononcée dans la soirée du mercredi 15 janvier, sur l’accord de cessez-le-feu conclu entre Israéliens et Palestiniens.
Le gouvernement sud-africain a déclaré par la voix de son ministère des Relations internationales et de la Coopération, que «l’accord de cessez-le-feu est une première étape cruciale vers la fin de la grave crise humanitaire à laquelle sont confrontés les 2,3 millions de Palestiniens de la bande de Gaza, une crise que la Cour internationale de Justice a estimée être plausiblement génocidaire», a expliqué Pretoria.
L’exécutif sud-africain a appelé, dans cette optique, à la mise en œuvre d’une «paix juste et durable qui garantisse la protection et la promotion des droits humains à la fois pour les Palestiniens et les Israéliens».
Il a aussi convié les parties à cet accord, à poser les bases d’une paix juste qui devra inclure la création d’un «Etat palestinien contigu, indépendant et viable».
Le gouvernement de Pretoria a par ailleurs, souligné «qu’une aide humanitaire massive est requise de toute urgence afin de porter secours aux civils de Gaza », précisant que «tous les obstacles à la livraison de l’aide humanitaire doivent être levés immédiatement et sans conditions, pour permettre un accès sans restrictions des civils à la nourriture, à l’eau, à un abri et à des soins essentiels».
Israël et le Hamas ont accepté dans la soirée du mercredi 15 janvier, de conclure un accord de cessez-le-feu en contrepartie de la libération de certains otages. Un accord négocié avec la médiation intensive du Qatar, de l’Egypte et des Etats-Unis et d’autres chancelleries discrètes de la région.