L’Etat ougandais a déclaré ce 30 janvier 2025 «une épidémie d’Ebola» sur son territoire après qu’un professionnel de la santé de la capitale Kampala «ait succombé à ce virus mortel».
«Des échantillons prélevés sur un infirmier de 32 ans à l’Hôpital national de référence Mulago ont été testés positifs à la maladie à virus Ebola causée par le virus Soudan», a éclairé Diana Atwine (Secrétaire permanente au ministère ougandais de la Santé). Le patient a subi une défaillance «de plusieurs organes et est décédé mercredi 29 janvier 2025 à l’Hôpital national de référence Mulago de Kampala». Il s’agit de la huitième épidémie d’Ebola déclarée dans ce pays d’Afrique orientale.
«A l’heure actuelle, aucun autre professionnel de santé ou patient du service ne présente de signes ou de symptômes d’Ebola», a rassuré Diana Atwine. Dans le cadre du suivi sanitaire de ce premier cas index, les autorités ougandaises relèvent qu’au total «45 contacts ont été listés, dont 30 professionnels de santé et patients de l’hôpital Mulago, 11 membres de la famille du défunt et quatre professionnels de la santé de l’Hôpital islamique Saidina Abubakar, dans le district de Wakiso (centre) où la victime a été soignée dans un premier temps».
«La vaccination de tous les contacts du défunt contre la maladie à virus Ebola doit commencer immédiatement. Les doses disponibles du vaccin contre Ebola sont données en priorité aux contacts et aux professionnels de santé», indique en outre le ministère ougandais de la Santé. Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), le taux de létalité pour ceux qui contractent Ebola se situe «entre 50% et 89% en fonction du sous-type viral».
Le virus Ebola est hautement contagieux et cause divers symptômes comme la fièvre, des vomissements, la diarrhée, une douleur généralisée ou un malaise, ainsi que, dans de nombreux cas, des hémorragies internes ou externes.