Après la détection la semaine écoulée, d’un premier cas mortel du virus Ebola sur son territoire, l’Ouganda est passé en mode riposte sanitaire contre cette maladie virale, depuis hier lundi 3 février.

Ce pays d’Afrique orientale a en effet, lancé une campagne de vaccination pour arrêter la propagation de la «Maladie à virus Soudan» (MVS), qui a coûté, jusqu’à présent, la vie à un agent de santé et a conduit à l’hospitalisation de deux personnes, ont précisé des responsables sanitaires ougandais.

L’opération officielle du lancement de cette vaccination s’est déroulée la veille, à l’Hôpital national de référence de Mulago, à Kampala, la capitale ougandaise.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait don à l’Ouganda, d’un lot de 2.160 doses du vaccin expérimental contre Ebola pour évaluer son efficacité dans la lutte contre cette maladie mortelle dont le virus a fait éruption pour la huitième fois dans le pays après celle de 2023-2024 qui avait causé la mort de dizaines de personnes.

L’Etat ougandais a déclaré le 30 janvier 2025 «une épidémie d’Ebola» sur son territoire après qu’un professionnel de la santé de la capitale Kampala «ait succombé à ce virus mortel». Selon l’OMS, le taux de létalité pour ceux qui contractent Ebola se situe «entre 50% et 89% en fonction du sous-type viral».

Le virus Ebola est hautement contagieux et cause divers symptômes comme la fièvre, des vomissements, la diarrhée, une douleur généralisée ou un malaise, ainsi que, dans de nombreux cas, des hémorragies internes ou externes.