Burkina Faso : Gouvernement et Syndicats autour de la même table, pour débattre des préoccupations des travailleurs

Le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a présidé ce jeudi 6 février à Ouagadougou, l’ouverture des travaux de la rencontre annuelle entre le Gouvernement et les centrales syndicales du pays, en présence de plusieurs ministres et des dirigeants de syndicats autonomes.

Cette rencontre, qui sera clôturée ce vendredi, « est l’occasion pour les deux parties de faire le bilan de la mise en œuvre des doléances des travailleurs et de capitaliser les acquis engrangés de la lutte pour le bien-être des populations », indique un communiqué de la Primature.

Ouédraogo a souligné que ce cadre de concertation offrait « une occasion de relever, par le dialogue, les défis qui se présentent » aux autorités et « de gagner le pari du développement en travaillant à améliorer les conditions de travail et en élargissant les opportunités d’emploi ».

Les efforts de dialogue social, au cours des années 2023 et 2024 «ont permis d’atteindre des résultats probants », , a-t-il déclaré, citant, entre autres, le consensus qui a abouti à la régularisation de la situation administrative des ouvriers de la mairie centrale de Ouagadougou ou encore le relèvement du SMIG de 30 684 F CFA à 45 000 F CFA.

Le Premier ministre a rassuré les organisations syndicales que leurs doléances au nombre de 31 dont les thématiques touchent la vie des concitoyens seront examinées avec la plus grande attention par le Gouvernement. Aussi, les propositions qui sortiront du dialogue en cours feront-elles l’objet d’un traitement privilégié.

Le président du mois des centrales syndicales et porte-parole de l’Unité d’action syndicale, El Hadj Inoussa Nana, s’est félicité des avancées enregistrées dans le traitement de leurs revendications relatives, entre autres, au dossier des travailleurs de la mairie de Ouagadougou, au relèvement du SMIG et au soutien aux producteurs agricoles.

Ce syndicaliste a également noté que d’autres défis restent encore à relever dont les questions de la vie chère, de l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle et de la révision du code du travail.