En recevant les vœux du nouvel an des Forces armées maliennes (FAMa) ce jeudi 6 février à Bamako, le Président de la Transition malienne, Assimi Goïta a redéfini les grandes lignes des orientations sécuritaires du pays durant les prochains mois à venir.

L’Armée malienne doit adapter ses stratégies de défense aux menaces sécuritaires qui sévissent dans le pays et dans la sous-région ouest-africaine, «en vue de faire de 2025, l’année de la continuité et de la consolidation des succès militaires», a annoncé le Président Assimi Goïta.

Pour rester dans la dynamique des récents succès militaires, a-t-il suggéré, les FAMa doivent «accélérer la planification opérationnelle et privilégier une approche globale de la lutte contre les menaces sécuritaires», rappelant à la même occasion, l’utilité de la mise en place prochaine d’une Force de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

«C’est dans cet esprit que nous avons œuvré avec nos frères d’armes du Burkina Faso et du Niger à la mise en place d’une Force unifiée au sein de la Confédération des Etats du Sahel», a souligné le président Assimi Goïta.

Le Mali est confronté à une crise sécuritaire multidimensionnelle depuis 2012, une crise alimentée par des insurrections indépendantistes, des incursions djihadistes et des violences intercommunautaires ayant généré des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

Le vaste Etat sahélien a réorganisé depuis 2022, son armée en rompant ses accords de défense avec la France, son ancienne puissance coloniale.