L’ex-chef de la diplomatie tchadienne dément des allégations l’accusant d’avoir divulgué un secret d’État

L’ex-ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah a fermement rejeté dimanche, les accusations selon lesquelles il aurait divulgué, en tant que ministre d’État, «un secret d’État à une puissance étrangère».

«L’accusation qui m’est adressée n’est pas seulement fausse, elle est grotesque. Si j’avais réellement commis un tel acte, il relèverait de la haute trahison, un crime gravissime aux conséquences irréversibles. Or, toute personne dotée d’un minimum de bon sens sait que la diplomatie tchadienne repose sur des procédures strictes qui garantissent la confidentialité et l’intégrité des échanges entre États», a fait part Koulamallah, dans une déclaration publiée sur sa page Facebook.

L’ancien ministre a estimé que «ce qui est particulièrement inquiétant dans cette affaire, ce n’est pas tant l’accusation elle-même, car elle est trop grotesque pour être crédible, mais bien l’intention malveillante qui la sous-tend».

Pour lui, «l’individu qui colporte cette rumeur ne cherche ni la vérité ni le bien du pays. Son objectif est simple : attiser la haine, semer la confusion et salir l’honneur d’un homme qui a consacré sa vie au service de la nation».

«Il est d’ailleurs paradoxal que ceux qui se présentent comme de fervents patriotes soient les premiers à piétiner la dignité de leurs propres compatriotes en diffusant des accusations aussi farfelues que dangereuses. Aimer son pays, c’est défendre la vérité, respecter les institutions et éviter de sombrer dans la calomnie gratuite», a-t-il souligné avant de conclure que «la vérité triomphera toujours du mensonge».

L’ex-chef de la diplomatie a dit avoir répondu à cette «calomnie» par «respect» pour ses concitoyens et pour l’opinion publique, estimant qu’il est de son «devoir de rétablir la vérité et de rappeler les principes élémentaires qui régissent la gestion des correspondances diplomatiques» au Tchad.