En marge de la tenue du 38è Sommet ordinaire de l’Union Africaine (UA) le week-écoulé à Addis-Abeba en Ethiopie, l’organisation panafricaine a dressé un rapide bilan de sa mise en œuvre du «Marché unique du transport aérien africain» (MUTAA).
La Commissaire sortante de l’UA chargée des infrastructures et de l’énergie, l’Egyptienne, Amani Abou-Zeid s’est félicitée du fait que «39 pays africains ont rejoint à ce jour le MUTAA», «ce qui représente environ un milliard d’Africains ».
«Ce marché vise à réduire les coûts et les temps d’attente des voyageurs de près de 20%», a expliqué Mme Abou-Zeid, jetant un pont assez étroit entre MUTAA et la mise en œuvre progressive de la Zone de libre-échange continentale (ZLECAF).
Le MUTAA se donne l’ambition de créer un marché unique du transport aérien en Afrique, en lien avec l’Agenda 2063 (Feuille de route) de l’UA. Lors du 38è sommet de l’UA ces 15 et 16 février à Addis-Abeba, les dirigeants du continent ont approuvé la «fabrication du SAF (Carburant d’aviation durable) à partir de sources renouvelables» et qui devrait réduire les émissions de gaz de 60% à 100% par rapport aux kérosènes normaux, selon la Commission de l’UA.
«Afin de positionner l’Afrique en tant que leader sur le marché émergent de l’hydrogène vert, l’UA a élaboré une stratégie et un plan d’action pour l’hydrogène vert, qui définissent les priorités politiques et techniques pour établir un secteur de l’hydrogène vert compétitif», a enfin indiqué Amani Abou-Zeid.