Le Directeur Général de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP) au Bénin, Aristide Adjinacou Gnahoui s’est exprimé, vendredi 21 février, pour lever les doutes planant sur la crédibilité de la Liste Électorale Informatisée (LEI).
Un communiqué officiel publié sur le site du gouvernement béninois indique que le patron de l’ANIP s’est appuyé sur des faits tangibles pour montrer d’abord l’importance d’un registre d’État civil rigoureux et conforme aux normes légales en vigueur.
Selon Gnahoui, l’ANIP propose désormais un dispositif sécurisé, permettant une identification rigoureuse des citoyens et une gestion efficace des données personnelles.
Il a laissé entendre que la LEI, extraite directement du Registre National des Personnes Physiques, est conçue pour refléter fidèlement la réalité démographique, englobant des données nominatives, personnelles et biométriques des électeurs.
Il a toutefois reconnu l’existence de défis locaux, tels que la déclaration de décès parfois omise, qui peuvent induire des incohérences dans les registres, tout soulignant que, pour surmonter ces obstacles, un dispositif de mise à jour continue a été mis en place, lequel implique une collaboration étroite avec les autorités locales et les ministères concernés.
Adjinacou Gnahoui a de même précisé que les citoyens peuvent demander la rectification des informations lors de l’affichage de la Liste Électorale Informatisée Provisoire (LEIP), renforçant ainsi la transparence du processus électoral.
Le Directeur général de l’ANIP a réaffirmé l’engagement de son agence à établir un système d’enregistrement des faits d’état civil accessible et fiable, estimant que la collaboration de tous les acteurs, locaux et citoyens, est essentielle pour construire un environnement électoral inclusif et transparent.
La structuration d’un système d’identification moderne et d’un état civil révisé découle de la vision du Président de la République, et la création de l’ANIP est présentée comme un jalon essentiel dans l’organisation de l’identité et de l’état civil au Bénin, a conclu Gnahoui.