Yaoundé, la capitale du Cameroun a abrité les 26 et 27 février, les premières «Rencontres économiques» ayant pour objectif la relance économique durable dans le pays.
Plus d’une soixantaine de recommandations sont issues de cette grand-messe de la finance camerounaise animée par 1.000 participants venus du secteur public et privé.
Le Groupement des Entreprises du Cameroun (GECAM) qui était l’architecte de ces assises, insiste sur «un allègement fiscal des entreprises» pour stimuler la relance économique.
Principale organisation patronale de cet Etat d’Afrique centrale, le GECAM suggère aux décideurs politiques de «revoir le système de détermination du minimum tarifaire dont le taux actuel de 2,2% assis sur le chiffre d’affaires est inadapté».
Les opérateurs économiques privés du Cameroun demandent en outre la confirmation de la suppression de la retenue de 5,5% aux entreprises assujetties à l’IGS (Impôt général synthétique).
Pour une économie camerounaise plus inclusive, ces assises ont aussi réclamé «la mise en place d’une règlementation adéquate impulsée par un dialogue sain et constructif public-privé». Ou encore «une facilitation de l’accès aux facteurs de production que sont l’eau, l’électricité, les voies de communication, les services téléphoniques et Internet».
Dans la même dynamique, ces «Rencontres économiques 2025» sollicitent l’accès au financement pour faciliter et encourager «les promoteurs des PME dont les activités pourraient contribuer à inverser la balance commerciale» du pays toujours déficitaire.
Cette rencontre s’est attaquée pour ce faire à la lutte contre la corruption qui n’épargne pas les milieux des affaires du pays. Et commande la mise en place de bonnes pratiques diverses.