La Banque européenne de Reconstruction et de Développement (BERD) a livré le week-end écoulé ses projections sur l’évolution de l’économie tunisienne, précisant que la croissance économique du pays nord-africain, «devrait se situer à 1,8% en 2025 contre 1,2% en 2024, et pourrait atteindre 2,2% en 2026, sous l’effet de l’assainissement budgétaire et de la reprise des exportations et des recettes touristiques».
L’institution financière européenne fonde ses prévisions sur «le déficit budgétaire du pays qui devrait s’améliorer pour se situer à 6,3% du PIB en 2025», grâce aux efforts du pouvoir de Kaïs Saied pour mobiliser les recettes et réduire les subventions des produits de base.
La BERD se félicite dans ce sens, de la mise au point du «plan d’assainissement budgétaire du Gouvernement tunisien». Ce plan ambitionne d’établir «un déficit budgétaire à 5,5% du PIB» à moyen terme. Dans la même dynamique, «la dette publique tunisienne devrait légèrement baisser à 80,5% du PIB en 2025, contre 82,2% du PIB en 2024» sous l’effet de divers efforts d’assainissement budgétaires en branle.
Cette Banque communautaire salue en outre le fait que «la dette extérieure qui représentait 70% de l’ensemble de la dette publique du pays en 2018 et en 2019, est descendue à environ 50% actuellement». La Tunisie tente de surmonter depuis 2021 une série de maux économiques corsés par les tensions politiques persistantes dans le pays.