Le Rwanda aura son premier «droneport» dès 2016, et procèdera aux premiers vols d’essai de ses drones destinés au transport de matériel médical et de marchandises d’urgence dans des zones isolées.
Le droneport, le premier du genre au monde, sera installé à Kibuye, sur les rives du lac Kivu, à l’ouest du pays, où sont prévus les premiers vols d’essai, tandis que les opérations commerciales pourraient y démarrer en 2020.
Le futur droneport accueillera des drones de six mètres d’envergure télécommandés à distance et pourraient transporter des colis d’une charge allant de 10 à 100 kg.
Le projet baptisé «Red Line» est porté par Jonathan Ledgard qui dirige le centre Afrotech de l’école polytechnique de Lausane (suisse) et l’architecte britannique Norman Foster qui a réalisé, entre autres, le plus grand aéroport de la planète à Pékin.
Pour son financement en cours, Ledgard compte sur les «soutiens hilanthropiques de la part de grandes entreprises». Le budget estimé pour ce projet est de six millions de dollars par an pour les quatre prochaines années.
Le Rwanda a été privilégié pour cette expérience, grâce à son cadre législatif favorisant un environnement propice pour les affaires, à sa politique de développement favorable aux nouvelles technologies, ainsi qu’à «sa position géographique centrale».
Les promoteurs du projet ont aussi pris en compte le fait que le droneport palliera au problème de transport dont pâtissent les zones reculées au Rwanda. Puisque la philosophie des porteurs du projet est d’installer des «cargos-drones» dans des endroits pauvres pour répondre à certains besoins d’urgence ou de première nécessité.
Les Rwanda soutiennent fortement ce projet qui contribuera à rehausser l’image du pays à laquelle tiennent d’une manière particulière, les autorités et à leur tête le président Paul Kagame. Reconnu déjà comme un des pays offrant un bel environnement pour les affaires, et l’un des pays les plus sûrs au monde en matière de sécurité le Rwanda ambitionne encore plus.