La croissance globale au Maroc devrait croitre pour atteindre 3,6 % en 2025 contre 3,2 % l’année précédente, selon les prévisions de la Banque mondiale contenues dans son dernier bulletin d’information économique pour ce pays d’Afrique du Nord, intitulé « Prioriser les réformes pour améliorer le climat des affaires ».
Selon le communiqué de presse publié mercredi par la Banque, relatif à ce bulletin, en 2024, l’économie marocaine a fait preuve de résilience, affichant des tendances positives malgré des défis importants. Les récentes précipitations auraient permis d’atténuer les conditions de sécheresse, ouvrant la voie à des perspectives plus favorables pour le secteur agricole.
En 2025, l’amélioration des conditions climatiques permettront une reprise partielle de la production agricole, avec une hausse prévue de 4,5 % du PIB agricole. La croissance non agricole devrait, quant à elle, ralentir légèrement à 3,5 %, en raison d’effets de base.
« Les perspectives économiques du Maroc restent robustes, caractérisées par une inflation maîtrisée, une position extérieure solide, une trajectoire régulière vers l’assainissement budgétaire et un ratio dette/PIB stable », d’après Ahmadou Moustapha Ndiaye, Directeur de Division pour le Maghreb et Malte à la Banque mondiale, cité dans le communiqué.
Toujours selon ses propos, « la poursuite de réformes structurelles pour répondre aux chocs récents et aux défis liés à l’emploi, notamment ceux auxquels sont confrontés les jeunes Marocains, demeure essentielle pour soutenir la croissance économique. Cela nécessitera des améliorations ciblées de l’environnement des affaires. »
La Banque estime qu’avec des réformes stratégiques et un engagement fort en faveur de la modernisation, le Maroc dispose d’un potentiel considérable pour améliorer son environnement des affaires, stimuler la croissance économique et favoriser un marché du travail plus inclusif.