L’Ouganda accueille ces lundi et mardi, la 6e édition des négociations sur le climat en Afrique

La Commission de l’Union africaine, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique et la Banque africaine de développement (BAD) organisent la 6e édition des négociations sur le climat en Afrique les 7 et 8 avril à Kampala en Ouganda, en partenariat avec le Forum parlementaire ougandais, l’Alliance panafricaine pour la justice climatique et le Centre mondial pour l’adaptation et l’UNICEF.

D’après l’annonce officielle de l’événement, des représentants gouvernementaux, des experts, des organisations intergouvernementales, des dirigeants du secteur privé et des acteurs non étatiques, notamment des ONG, des jeunes, des associations de femmes et des communautés autochtones, devraient y prendre part à cet rencontre de deux jours.

La même source affirme que cette édition des négociations permettra de dégager un consensus et de coordonner la stratégie à adopter lors de la 30e Conférence des Nations unies sur le climat (COP30), qui se tiendra en novembre 2025, à Belém, au Brésil, sous le thème : «Repenser le financement et l’ambition de l’action climatique, de la croissance verte et du développement en Afrique : une question de justice».

Les discussions porteront également sur l’évaluation des résultats de la COP29, notamment en ce qui concerne le financement climatique, l’adaptation, la transition juste et l’indemnisation des pertes et dommages, ainsi que sur les progrès accomplis par le continent pour relever les défis climatiques en matière de santé, d’égalité des genres, de croissance économique et de gestion durable des ressources.

Le Groupe de la Banque africaine de développement indique que sa participation aux négociations sur le climat en Afrique reflète son engagement à promouvoir un développement résilient au climat et à mobiliser des ressources pour la transition de l’Afrique vers une économie à faible émission de carbone.

La délégation de la BAD, conduite par James Kinyangi, coordinateur du Fonds climatique pour le développement de l’Afrique, devrait apporter sa contribution aux discussions techniques, notamment sur le rôle que les banques multilatérales de développement peuvent jouer pour combler les déficits de financement climatique de l’Afrique, renforcer les mesures d’adaptation et assurer une transition juste et inclusive.