Le constructeur automobile américain Ford a présenté mardi à la presse, à Lagos, la capitale économique du Nigeria, son premier véhicule tout terrain Ford Ranger, fabriqué dans son usine d’assemblage de Ikeja, en périphérie de Lagos.
Le Nigeria devient ainsi le deuxième pays africain, après l’Afrique du Sud, à produire le modèle phare de pick-up Ford Ranger qui serait le plus vendu dans le continent noir Afrique.
Trois mois seulement se sont écoulés entre l’annonce du constructeur américain, Ford Motor Co, de son intention d’implanter une usine d’assemblage de ses best-sellers Ford Ranger à Ikeja est le premier bébé accouché par cette usine.
L’usine d’Ikeja importe des pièces et des composants pré-assemblés en Afrique du Sud. Selon un de ses responsables, s’adressant mardi à la presse, l’usine produira dans un premier temps 10 véhicules par jour destinés au marché interne nigérian. Mais la vraie capacité de production annuelle de l’infrastructure est de 5000 véhicules par année qui seront toujours écoulés au Nigeria.
Le Nigeria est un «marché prioritaire» pour le géant américain en Afrique subsaharienne. D’après ses prévisions, et selon l’évolution de ses activités dans ce pays, Ford envisage de mettre, dans le futur, son usine nigériane au service de tout le marché ouest-africain.
Mais le marché de l’automobile dans la plus grande économie de l’Afrique est aussi convoité par d’autres géants du secteur, notamment le français Peugeot, le japonais Nissan, le sud-coréen Kia Motors, le japonais Honda ou encore l’allemand Volkswagen.
En Afrique du Sud, Ford produit 85.000 véhicules chaque année, qui sont vendus dans 24 pays africains.
L’an dernier, l’entreprise a écoulé 192.000 véhicules et réalisé un chiffre d’affaires de 4,4 milliards de dollars dans la région Afrique et Moyen-Orient.